Court-métrage
Durant mes deux dernières années de lycée, j’ai suivi la spécialité Cinéma Audiovisuel. Cela m’a amené à créer un court-métrage de A à Z pour le bac. J’ai travaillé en groupe avec trois autres personnes. Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler des difficultés rencontrées pendant le tournage.
1. Représenter le coup de foudre de Mathieu : entre intentions et réalités technique
- Des gros plans complexes à réaliser
Pour que le spectateur ressente le coup de foudre de Mathieu pour Lise, j’avais imaginé des gros plans, comme celui de ses mains tapant sur l’ordinateur ou de son bras avec les poils qui se hérissent lors d’un contact avec Lise. Malheureusement, en tournage, ces idées se sont révélées difficiles à mettre en œuvre. Nous avons dû adapter notre approche en capturant un gros plan sur son regard, qui traduit parfaitement l’intensité de son intérêt pour elle.


2. L’expression des émotions : un défi de jeu d’acteur
- La difficulté de traduire la confiance en soi
Pour certaines scènes, faire passer les émotions de Mathieu s’est avéré complexe. Dans la séquence 3, par exemple, nous souhaitions montrer sa confiance en lui, mais l’intensité du jeu d’acteur nécessaire rendait cette émotion difficile à capturer pleinement à l’écran.

3. Illustrer la solitude de Mathieu sans utiliser le tabac
- Adapter la mise en scène pour traduire la solitude
Pour renforcer le côté solitaire de Mathieu, l’idée initiale était de le filmer en train de fumer seul dans la rue. Cependant, notre acteur ne fumant pas, nous avons modifié la scène en accentuant son isolement à travers un contraste de couleurs : Mathieu porte des vêtements sombres, en opposition aux autres personnages qui sont habillés de couleurs vives.
4. Trouver une alternative pour exprimer les troubles de Mathieu
- Un geste symbolique ajusté pour exprimer sa fragilité mentale
Nous souhaitions également illustrer le côté « fou » de Mathieu et ses troubles psychiques avec une scène où il se coupe volontairement avec un morceau de vaisselle. La complexité de tourner cette scène nous a amenés à l’abandonner pour une alternative : filmer Mathieu avalant quelques comprimés, une image plus réalisable qui reste suggestive de sa fragilité mentale.

Adapter pour atteindre l’essentiel
Ces ajustements nous ont permis de contourner les difficultés rencontrées au tournage tout en maintenant l’essence de l’histoire et des émotions que nous souhaitions faire passer.